Put your money where your mouth is...
En gros, faire ce qu'on dit.
Plus rapide que prévu, mais c'est fait.
Je dois changer de carte d'identité fin juin. Périmée ma plastique.
Pour ce faire, il faut réunir quelques paperasses, acte de naissance, factures diverses... et pour celles qui squattent encore le patronyme de leur ex, livret de famille ou extrait d'acte de naissance du Monsieur, jugement de la décision de justice spécifiant l'autorisation de l'intéressé pour l'utilisation de son nom.
Bon, je tergiverse. Si je redeviens Mademoiselle J., va falloir que je contacte la terre entière et son voisin (banque, impôts, employeurs, concierge, dealer, etc.) pour les informer du changement. Pfff... je suis un peu flemmarde.
Cagolex a le livret fatal, je décide de l'appeler pour lui demander de me l'envoyer. Surprise, le numéro que vous avez demandé n'est pas attribué ! Merdalor !
Je demande aux enfants qui sont là. Petite gêne. Oui, il a changé de téléphone. Non, on n'a pas le nouveau, il a décidé de ne le donner à personne de son « ancienne vie ». On a une vague adresse postale dans un camping du sud de la France où il fait suivre son courrier. C'est tout.
Eh ben voilà une bonne chose de faite.
Je rallume mon téléphone portable, je cherche Alain V., options : supprimer. OK.
C'est fait. Symbolique et efficace. Vous n'en entendrez plus jamais parler, et moi non plus, du moins je l'espère.
Fin juin, Danielle V sera définitivement morte, vive Danielle J !
I am a DJ... again.