Paris 6 la bonne soupe
Haïku adooore Daniel Day-Lewis. Nous sommes allées le voir Abrahamer dans Lincoln. Il abrahame bien mais punaise, c'est long ! On aurait préféré abraham raccourci.
Spielberg, très Lagarde et Michard, te raconte de façon linéaire et férocement académique l'histoire de la fin de la guerre de Sécession, l'adoption au forceps du treizième amendement qui abolit l'esclavage, l'intelligence politique et la droiture du 16ème président des states. J'ai appris plein de trucs, comme à une conférence. D'émotion, aucune. Quant à la vision des charniers de Gettysburg, j'ai perdu toute sensibilité depuis les carnages tarantiniens.
A notre sortie, Place de l'Odéon, nous avons croisé une foule en formation. Uniquement des hommes, tout de noir vêtus, beaucoup de crânes rasés... mal à l'aise, nous avons pris vite fait la tengeante par la rue Monsieur le Prince.
Ses jolies cours intérieures.
Ses baggeliers.
Histoire de fêter la fin de l'esclavage, nous nous sommes réfugiées dans un troquet super mignon, devant une binouze et une assiette de frites. Les wawas étaient pittoresques !
Rototos émis, direction les stocks André sur le Boulmich. J'ai trouvé une paire de chaussures mi-pute mi-soumise à 15 euros ! Elles sont osées mais bon, 15 euros... ce sera top pour le mariage de Lapin !
Les fafs ont déboulé sur le boulevard en scandant des slogans haineux et en brandissant les portraits de Poutine, El Assad, Hitler, Mussolini... que des gars sympas. Effrayant ! La maison Poulaga était déployée en nombre impressionnant.
A l'angle du Saint-Germain, une scénette amusante ! Le groupie du pianiste ?
C'était un samedi à Paris 6.
Retour à Courbi, chez moi, à côté de cet arbre-cri très münchien.