Parfois, j'aime BHL
Mac et moi sommes arrivés West Coast hier soir, un rien rincés.
Moralité, on a grignoté un brin et on a allumé BHL (notre téloche). Et ben pour une fois, c'était bien !
Y'avait un docu sur Laurel et Hardy (Saute-Biniou et moi, on adore depuis toujours et on en rit encore). On a été ravis d'apprendre qu'ils n'avaient pas fini dans une misère noire, comme la rumeur court et comme ma mère me le serinait chaque fois qu'ils apparaissaient sur un écran ou dans la conversation. Je ne sais pas pourquoi elle m'assommait avec ça, accompagné d'une petite remarque bien sentie, du genre : "Ca va un moment de faire l'artiste et le rigolo, mais tu finis par te retrouver le nez dans le caniveau. La plupart des artistes finissent dans la mouise, tu sais !". Et ben non, et toc, Maman, dans les dents.
Tout de suite après, nous restons collés au canapé car déboule l'excellent "Les cadavres ne portent pas de costards", une petite merveille de Rob Reiner 1982 avec un Steve Martin en grande forme et un clin d'oeil hénaurme aux films noirs du grand hollywood.
J'ai appris à cette occase que c'était le dernier film d'Edith Head, la grande costumière aux 8 oscars. Elle a du s'éclater à reproduire les sublimes toilettes des années 30 à 50.
Après, y'avait un sujet sur Messmer - pas Pierre, le québécois qui fait dans l'hypnose, c'était étonnant.
Mais comme le boss me klaxonne pour partir sur le chantier, j'ai pas le temps de raconter. D'autant que cet aprèm, c'est chiottes pour moi, et y'a du boulot !
Bref, des fois, la télé, c'est pas nul.