C'est moi qui invite
J'invite ceux que ça intéresse à aller chez Ladyblogue soutenir son candidat ou lui porter contradiction. Si ça ne vous branche pas, il y a toujours de très jolies photos de gonzesses à poil.
J'invite ceux que ça intéresse à aller chez Macaron reluquer un prototype étrange de Mise en Plage. Il y a parfois de très jolies photos d'un mec à poil.
J'invite tout le monde à se procurer Libération d'aujourd'hui et à lire le papier de Pierre Marcelle, dont je ne reproduis que la fin, je flemme.
Rien à poil, là c'est plutôt une question de plume. De goudron point encore.
Le sarkozysme se débonde comme une bouche d'égout.
...
Qu'il se casse, qu'il dégage, maintenant... pour se convaincre de voter contre Nicolas Sarkozy, il n'est que de fermer les yeux et imaginer ce que seraient - outre la nuit noire de notre accablement - les lendemains bruns de sa réélection.
A ce sentiment prégnant depuis des semaines, le débat de mercredi n'aura rien changé.
Sans doute, parce que nous sommes d'abord humains, avons-nous pu par instants éprouver à son endroit plus de pitié que de haine.
Dévoré de tics, tournant en boucle, bafouillant d'épuisement, fuyant le regard autant que les sommations, Sarkozy a failli nous émouvoir.
Nous eussions eu tort.
Même à terre, même agonisant, le fasseyant chef de plus grand-chose ne put échapper à sa nature de classe - celle qui, même sans trop savoir pourquoi et s'en défendant à hauts cris, préférera toujours Hitler au Front Populaire.
D'où l'ultime prière aux électeurs "marinistes", qu'il "considère".
D'où ce rot fielleux à propos de "drapeaux rouges avec la faucille et le marteau", jusqu'à, dans un ultime et venimeux sursaut, l'invocation du nom de Dominique Strauss Kahn.
C'est aussi contre cette vulgarité insubmersible qu'on ira dimanche voter Hollande.
Ce sera cadeau, ce sera gratis.
Qu'il ne nous remercie pas.