Je suis biaiseuse
Hier, je ne suis pas sortie de la journée.
J'ai sacatarté à donf, utilisé tout le tissu, dont un nouveau, un coton enduit qui se nettoie d'un coup d'éponge. C'est ma dealeuse de Sarzeau qui m'a fait part de cette suggestion de consommatrice. Faut que je lui en rapporte le 17, à mon retour, ça se vend bien.
Et puis c'est de la faute de Titine l'ingénieuse du son, aussi, elle est à l'origine de cette sacatartie, et de plus, elle commercialise ! Elle en balance à toutes les speakerines qui défilent au studio, et une anglaise est devenue barge en voyant le modèle vache (ça m'étonne pas... une anglaise !). Bref, faut que je produise.
Je serais moins conne, je ferais comme me l'a conseillé Lapin Kougloff, un ex très aiguisé du business : "C'est celui qui crée ou celui qui distribue qui se fait du blé, jamais celui qui fabrique !". Je suis malbarre...
Je signale que le sacatarte est vieux comme le monde et que si je ne connaissais pas, c'est que je suis tarte ! Regardez celui-ci, comme il est super ! En même temps, c'est pas du tout mon style : http://www.paperblog.fr/4592073/sac-a-tarte-de-luxe/
J'ai également commencé mes chapeaux d'hiver, activité plus créative et moins répétitive.
Moralité, pas sortie de la journée, couchée à 21h. Excitant, non ?
Du coup, ce matin, levée tôt, j'ai foncé à la pistoche et fait des longueurs, puis j'ai évité de débronzer en m'affalant sur la pelouse du solarium.
Rentrée vers midi, j'ai trouvé le petit ami de ma fille en train de se faire un cocktail rhum-curacao-quézac. Lui demandant s'il comptait ingérer cette merde, il m'a répondu : "Oui, c'est comme un genre de pastis, mais bleu". Je me pose des questions sur la santé mentale du petit ami de ma fille.
Cet aprèm, je couds.
J'ai envie d'être sur la plage avec mon espousé qui batifole dans l'eau comme un lévrier afghan dans la savane en fleur*.
* J'en suis consciente, l'image est aussi improbable qu'osée !