Mais qui est LILITH ?

Publié le par PRISE DE CHOU

Changement de style aujourd'hui. Foin des niaiseries et gaudrioles habituelles, Sylvie Tribut nous parle de Lilith, évoquée dans les commentaires de "Promenons-nous dans les bois". Vous allez voir, c'est passionnant ! Je file travailler, pas le temps de mettre des illustrations, je ferai ça plus tard...

MAIS QUI EST LILITH ?

(3 - MYTHES, LEGENDES, TRADITIONS ET SYMBOLISME) par sylvietribut le 31-08-2009

Lilith fait partie de la mythologie judéo-chrétienne. Pratiquement absente de la Bible, Lilith n’en est pas moins la première femme d’Adam, créée en même temps que lui. Mais elle fut chassée pour mauvaise conduite et reléguée aux enfers, au monde des ténèbres, à l’inconscient.

 

L’origine de Lilith remonte au panthéon de la mythologie suméro-babylonienne qui mentionne une certaine démone du nom de Lamashtu, chassée des cieux à cause de sa méchanceté. Mais Lilith se rapproche surtout d’Ardat Lili ou Lilitû, commère du démon mâle Lilû dans la tradition sumérienne. Elle représente un esprit de licence et de lascivité, une ravisseuse nocturne venant séduire les hommes dans leur sommeil, une voleuse et une dévoreuse d’enfants.


Le nom de Lilith a vraisemblablement été effacé de la Bible. Pourtant, on trouve son histoire, vue par la tradition juive, dans le Zohar :

« Lorsque Jéhovah créa Adam, il créa en même temps une femme, Lilith, comme lui tirée de la terre.

Et elle fut donnée à Adam comme épouse. Mais il survint de la brouille dans le ménage, pour une question qui, devant les tribunaux ne pourrait se débattre qu’à huit clos. Elle prononça le nom ineffable de Jéhovah et s’enfuit par les airs, laissant là son mari… ».


Bien entendu, on se demande de quelle question il pouvait bien s’agir pour nécessiter autant de mystère. Un ouvrage cabalistique écrit vers le XIe siècle répond à cette interrogation. Selon ce texte, le conflit entre Adam et Lilith surgit lorsque l’homme voulut imposer à sa femme de s’allonger sous lui, lors de l’acte sexuel : manière de revendiquer la position de chef de famille, qui fut contestée par Lilith, dans la mesure où elle estimait disposer des mêmes droits que son mari, ayant été créée avant lui et tirée de la même terre que lui. Le ton monta entre les deux partenaires, leur histoire se solda par un échec et par la fuite de Lilith.


Quels que soient les exégètes, Lilith est toujours décrite ou perçue comme une maîtresse femme qui a un fort ascendant sur Adam et un appétit sexuel insatiable. Toutefois, il existe plusieurs versions hébraïques de ce mythe et voici les différentes raisons qui auraient incité Adam à demander à Dieu de pouvoir répudier Lilith et de lui donner une autre épouse.


Cependant, toutes ces bonnes raisons sont toujours d’ordre sexuel :

- Lilith qui refusait de voir son corps déformé par les grossesses pratiquait la contraception, et sans doute avait recours à l’avortement, ce qui, par la suite, irait à l’encontre du Commandement formulé par la Bible « Croissez et multipliez-vous ».

- Adam soupçonnait Lilith, l’insatiable, de forniquer avec les incubes, cette sorte de démons mâles. Elle contrevenait ainsi au futur Commandement biblique : « Tu n’auras d’autres époux que ton époux ». Comme pour tous les jaloux, dont Adam faisait partie, son fantasme de voir sa femme jouir d’un autre était devenu réalité.

- Quant au goût d’Adam pour la position du missionnaire et au rejet par Lilith des postures les plus classiques qui donnaient la supériorité à Adam dans l’acte sexuel et la mettait en position inférieure, on peut y voir la revendication claire et nette par Lilith de son statut de « paire », ou d’égale d’Adam.


Finalement, pour toutes ces bonnes raisons, Lilith lasse de subir reproches, scènes et exigences de la part d’Adam, se révolta ouvertement et prit la fuite. Quant à Adam, sous le coup de la colère, voulant faire une nouvelle fois preuve d’autorité, il la chassa du paradis terrestre. Yahvé, prévenu, envoie trois anges pour essayer de la raisonner. Mais Lilith refuse d’obtempérer aux demandes du Divin, ce qui est l’un de ses traits de caractère. Finalement, chassée par l’homme du Paradis, Lilith, éperdue, fuit droit devant elle, jusqu’aux abords de la Mer Rouge. Là, elle cherche des humains mais ne trouve que des animaux et des démons. Chassée de l’Humanité, elle se jette dans la « diablerie » et commence, ou continue, à entretenir des relations avec le grand démon mais aussi avec nombre de démons et démones succubes.


Selon une autre tradition, Lilith serait également la première Eve : Caïn et Abel se seraient disputés la possession de cette Eve, créée indépendamment d’Adam et donc pas parente avec eux. Certains voient ici des traces de l‘androgynie du premier homme et de l’inceste des premiers couples.


Physiquement, d’après la tradition talmudique, Lilith serait rousse, sombre de teint, aux yeux noirs ou brun foncé : « Je suis noire, mais je suis belle », lui fait-on dire. Eve serait châtain, voire blonde, au teint et aux yeux clairs : « Je suis Eve, la claire » s’enorgueillit-elle.

Lilith deviendra l’ennemie d’Eve, l’instigatrice des amours illégitimes, la perturbatrice du lit conjugal. Son domicile sera fixé dans les profondeurs de la mer et des objurgations tendent à l’y maintenir pour l’empêcher de troubler la vie des hommes et des femmes sur terre.      

 

Mais revenons au Zohar qui poursuit sa narration sur la faiblesse d’Adam qui réclama sa moitié. Dieu envoya trois anges à la poursuite de Lilith. Ils la trouvèrent sur la mer Rouge. Mais Lilith fit la sourde oreille. Les anges l’avertirent que si elle ne rentrait pas tout de suite au domicile conjugal, elle perdrait chaque jour cent de ses enfants. Elle accepta le marché et les anges lui laissèrent la vie sauve, à condition de ne jamais faire de mal à un nouveau-né là où elle verrait son nom écrit.

« Jéhovah donna Lilith à Sammaël (Satan), et ce fut la première des quatre femmes du diable… ».


Des variantes à cette légende ne font pas de Lilith un cadeau de Jéhovah. Elle aurait rencontré Satan, au cours de ses errances, qui tomba amoureux d’elle. Ils accordèrent leurs violons sur la question de l’égalité des sexes : ce serait chacun son tour, l’un dessus, l’autre dessous… Une allusion à l’androgynat, thème présent dans une interprétation de la légende de Lilith, qui fait d’elle le premier être créé par Yahvé, double, qui aurait donné naissance à Adam, pour l’épouser ensuite.


Lilith n’est mentionnée qu’une fois dans la Bible, dans Isaïe :

« Les chats sauvages rencontreront les hyènes et les satyres s’y appelleront. Là aussi se tapira Lilith pour y trouver le calme ».  

Les traducteurs de la Bible de Jérusalem on introduit son nom dans Job :

« On arrache le méchant de l’abri de sa tente pour le traîner vers le roi des Frayeurs. Lilith s’y installe à demeure et l’on répand du souffle sur son bercail ».

Cependant, la tradition rabbinique conteste cette version, signalant que le mot Lilith sert de métaphore pour signifier « des gens indésirables et hors la loi ». Dans la tradition chrétienne, on ne parle pas de Lilith : elle est la tentation personnifiée par le démon de midi :

 « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit,

 ni la flèche qui vole pendant le jour,

 ni la peste qui rôde dans les ténèbres,

 ni les attaques du démon de midi ». (Psaume91)

 

En latin, on la nomme Lamia. Dans la tradition grecque, les Lamies étaient des monstres nocturnes, voraces, qui apparaissaient souvent sous forme d’oiseaux. Comme eux, Lilith inspire terreur et répulsion. Elle est désignée en tant que démon, et représentée par un visage de femme aux longs cheveux, des ailes, un corps de serpent, des griffes. Symbolisant la puissance féminine contrecarrée par l’ordre établi, mais toujours dangereuse, elle devint collective et prit une multitude de noms.


 « La Fille de Satan, la grande femme d’ombre, cette Lilith qu’on nomme Isis au bout du Nil » écrivait Victor Hugo, qui l’associait à Isis, déesse-mère et grande magicienne des anciens Egyptiens. Il est bien plus logique de la rapprocher des filles des eaux, Loreleï et autres Mélusine qui, comme elle, vivent dans la douleur. Car la grande maudite, toujours cachée, latente, souffre de sa condition. Après tout, elle n’est sans doute pas si mauvaise.

 

Enfin, Lilith est comparée à la Lune noire, à l’ombre de l’inconscient, aux obscures pulsions. Elle dévore les nouveau-nés, dévorée elle-même par la jalousie, non d’une rivale, mais de son incapacité à se soumettre.


On fait de Lilith la première féministe car il s’agit peut-être du plus ancien mythe de la féminité contradictoire. C’est aussi la représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat, mais finalement supplanté par l’avènement de celui-ci.


Les Féministes ont voulu voir en Lilith leur représentante, celle qui refusa de se soumettre à la domination masculine d’Adam et qui se vengea cruellement de son exclusion en trompant sa nouvelle compagne. Dans les années 1970, certaines militantes du groupuscule la « Cause des Femmes » avaient repris Lilith et son image comme porte-flambeau de leur lutte. En effet, contrairement à Eve, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir d’une côte d’Adam afin qu’elle lui soit dépendante et donc soumise, Lilith aurait été formée à partir d’argile, comme Adam, et serait donc son « égale ». Ce qui placerait la femme dans un statut, non plus de subordination, mais de parité-égalité face à l’homme.


Un autre courant féministe, moins radical, se base lui sur l’existence dans les sociétés du paléolithique d’un courant matriarcal d’abord prédominant mais évincé, peu à peu, par le triomphe du patriarcat dans les sociétés néolithiques. Il s’agit du passage d’une société de chasseurs-cueilleurs à celui d’une société de pré-agriculteurs, où l’homme jusqu’alors nomadisant reste fixé dans un « village » qu’il maîtrise. Dans un article de Mary Daly, intitulé « Si Dieu était une femme », une théologie toute puissante représente un Dieu masculin, tout puissant, lui faisant dire : « Si Dieu est mâle, alors le mâle est Dieu ». C’est d’autant plus fort qu’ainsi camouflé et prétendument pratiqué « au nom de Dieu », le pouvoir religieux de type patriarcal cache une violence radicale vis-à-vis des femmes : il impose et justifie l’expérience masculine comme norme, ainsi que les stéréotypes sans fondement théologique sérieux sur le masculin et le féminin. Et Mary Daly de poursuivre : « Dans l’Eglise, le pouvoir de décision appartient à des hommes célibataires dont la légitimité est, dans les faits, celle qu’ils s’octroient mutuellement. Cela signifie que non seulement l’ensemble des femmes, mais aussi la plupart des hommes subissent cette violence. Cela signifie aussi que l’institution se prive d’une part importante de l’humanité et d’une image de Dieu apportée par les femmes.


« Quoiqu’il en soit, il faut bien convenir que Lilith, femme de l’essentiel, ne pourra jamais vivre à la démesure de son désir. Elle rencontrera toujours la peur et la fuite d’Adam. Car pour Lilith, il ne peut être question de séparer le désir de l’absolu de l’amour. Découvrant que cet absolu est condamné, elle se replie sous sa tente fleurie, comme la Dame à la Licorne, elle épousera sa solitude ; le refus, la distance deviennent ses compagnons. Elle admettra sa défaite et choisira la hauteur, la sublimation, la verticalité, le silence. Elle est incapable d’apprivoiser le relatif. Avec le refus, l’absence, l’inaccessibilité, le mot distance devient inséparable du regard. Et en effet, Lilith se sert de son regard pour tenir Adam à distance, comme elle se sert de son silence. Par le regard, elle le foudroie sans ciller, sans rien montrer pour autant. Ce regard de Lilith ne se contente pas de regarder. Il voit. Il transperce. Il perçoit impitoyablement les faiblesses, les enfantillages, les petits mensonges, les pauvres dérobades. Lilith ne veut pas de ces concessions dont on survit. En refusant de répondre lorsque la question est mal posée, en fustigeant la vacuité de la parole de l’autre par une absence chargée à balles, elle transforme le silence en arme et le regard en cri. Trop orgueilleuse pour s’abaisser à expliquer ses propres évidences, trop rigoureuse pour ne pas tout dire si elle commence à parler, elle n’a pas d’autre ressource que le silence devant l’impossible dialogue. Plus Adam suppliera dès qu’il commence à comprendre à quoi ce silence le condamne et en quoi il le condamne, plus Lilith lui opposera un silence de plomb. Car dès lors qu’elle voudrait parler, elle ne le pourrait plus. Piégée elle-même par son refus d’être refusée, elle est renvoyée à sa pesanteur, à sa propre castration, elle qui castre Adam en dressant devant lui ce mur de verre. Elle se tait mais ne peut s’empêcher de le regarder et ce regard ajoute encore à la distance inexorable qui les sépare ». Bien des Lilith d’aujourd’hui peuvent encore se reconnaître dans ce beau texte de Joëlle de Gravelaine.


La Lune Noire en Astrologie

La Lune Noire est un point fictif dans le ciel, dont l’importance s’avère capitale dans le thème astrologique. Elle représente le deuxième foyer de l’orbite lunaire. Elle est le champ d’influences occultes de la Lune qui, dans son mouvement elliptique autour de la Terre, forme un axe dont les deux extrémités se nomment : l’une, le périgée, point de son orbite où elle se trouve le plus près de la Terre ; et l’autre, qui est son opposé, l’apogée, point de son orbite où elle se trouve le plus éloignée. Le périgée n’est pas fixe et son déplacement est d’environ 40° par an. Son pas journalier se calcule sur 6 à 7’ d’arc. Sa révolution se fait en 3 232 jours, soit environ 8 ans, 10 mois et quelques jours.

Son hiéroglyphe est figuré par une faucille barrée ou par deux croissants de lune formant un soleil central ponctué d’un point : l’œil même de la licorne, lieu métaphysique s’il en est.

Cette Lune Noire qu’on associe à Lilith, la première femme d’Adam, dont le sexe s’ouvrait dans le cerveau, est liée essentiellement à des notions d’intangible, d’inaccessible, de présence démesurée de l’absence (et l’inverse), d’hyper lucidité douloureuse à force d’intensité. Plus qu’un centre répulsif occulte, la Lune Noire incarne la solitude vertigineuse, le Vide absolu qui n’est autre que le Plein par Densité.

Selon l’emplacement de la Lune Noire dans le thème, en signe, en maison et les aspects qu’elle forme avec les planètes, l’interprétation variera sensiblement.

Parce qu’elle véhicule des valeurs radicales, parfois instantanées comme l’Insight (°) en psychanalyse ou le passage à l’acte suicidaire, elle peut être dans le thème synonyme du meilleur ou du pire : l’initiation verticale et féconde, le rôle médiateur par excellence ou bien armer le bras du criminel, parfois retourner contre soi le « couteau du sacrifice ». Elle peut marquer l’ambivalence du désir et du refus, l’accès fulgurant à l’inconscient ou l’aveugle résistance de l’inconscient.

Avant toute chose, il convient d’éviter toute confusion possible avec Saturne et avec Pluton, bien que la Lune Noire ait un rapport sensible avec ces planètes. Mais avec Saturne, nous connaissons la frustration et la culpabilité, tout ce qui est de l’ordre du manque et du deuil, mais nous n’avons pas la « sanction-guillotine », ni un processus sacrificiel.

Avec Pluton, nous connaissons l’expiation, le Tribunal des Enfers, l’angoisse, la mutation, la transformation, mais là encore il s’agit d’un processus lent, aussi lent que la progression de la plus lente des planètes du système solaire. Avec Pluton, pas d’événement immédiat.

Saturne fait éprouver la culpabilité qui conduira au châtiment plutonien, mais la Lune Noire armera le bras du bourreau et exécutera la sentence. Par ailleurs, s’il y a quelque chose de sacrificiel dans la nature de Saturne et de Pluton, ni l’un, ni l’autre n’ont quoi que ce soit à voir avec la transgression ou la désobéissance.

Autre action-clef de la Lune Noire : elle marque la remise en question qui peut aller jusqu’au changement radical, le rejet définitif, la prise de conscience illuminatrice, selon bien sûr, les planètes et les secteurs touchés, en transit sur le thème natal. Là où se trouve la Lune Noire dans le thème, surtout en Maisons angulaires, fortement aspectée ou liée au Soleil ou à la Lune, elle laisse une signature significative.

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 (°) Insight : Terme anglais, sans équivalent en français, sinon le mot « intuition » réservé à la psychologie humaine. Compréhension soudaine d’une situation déterminée. Brusque découverte de la solution d’un problème, la structure d’une figure ou d’un objet perçu.

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A
je savais juste qu'adam n'avait pas voulu se faire chevaucher par lilith, qu'il voulait baiser lui dessus pour lui montrer que c'était lui le chef : lilith n'a pas supporté, elle s'est tirée<br /> adam a donc couché cette niaise d'eve dessous et lui dessus et voilà le travail, des millénaires à se farcir le poids de l'autorité mâle<br /> lilith , je l'ai tjs trouvée top...
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P
<br /> Top mais malheureuse, finalement... pfff ! Une sorte d'Antigone.<br /> <br /> <br />
C
moi ça m'va sans image, ça m'va bien !<br /> merci à l'Italienne de tête.
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C
Voilà donc une découverte étonnante !<br /> Je retiens cette phrase sublime : "Elle est incapable d’apprivoiser le relatif."<br /> Ca manque d'illustrations quand même. Mais quelle histoire !<br /> Faut quand même avouer que c'est un long texte, j'ai bien cru que j'en viendrais pas à bout ! Heureusement que je suis en arrêt et que j'ai du temps libre...<br /> belle journée Chouchou
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P
<br /> Oui, j'aurais du mettre des images... mais de toute façon, c'est coton de colorier sur un ordinateur !<br /> <br /> <br />
A
merci Lilith d'avoir inventé le divorce......
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P
<br /> <br /> <br /> <br />
C
Cathiminie ! Ben c'est pas dommage, quand même...<br /> Je sais bien que tout le monde s'attend en venant ici à s'asseoir sur un coussin-pet où à souffler dans une langue de belle-mère en se narrant la dernière histoire de Toto, m'enfin quand même !<br /> Elle est passionnante, M'ame Tribut ! Si je vous le dis sans coussin-pet et sans langue de belle-mère, vous allez me croire ?<br /> Un puits de science, la Tribut ! Et pas chiante pour un sou avec ça. Mais évidemment, quand tu déboules chez quelqu'un en attendant la 7ème Compagnie au Clair de Lune et que tu tombes sur Ordet, ça calme !<br /> Bon, pour ton congrès machin, tu n'as qu'à la contacter directement, elle est dans ma liste de gauche.<br /> Absolument, Catherine, absolument !
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