Viens à la maison, y'a le printemps qui chantera dans 6 mois
Dans la cuisine, y'a un chat gris qui va bien avec la déco.
Bon, c'est un chat fumeur, c'est pas terrible, mais on choisit pas toujours.
Pour faire peur au chat, on a collé des rats au mur (non pas des Réaumur, Paris est loin). J'adore !
C'est moderne, mais persiste à taper l'incruste un vieux billot qui supporte à l'intérieur la friteuse qui fuit et à l'extérieur la pompe à bière branchée l'été. Et puis mon paternel m'a filé des hortensias de son jardin.
Dans le placard à tasses, j'ai intallé ma mug british fétish dans le bol de Mac, c'est pratiquement tullistement cochon. Plus haut, un joli cadeau de Madame de Coe, les petites tasses à café à pois, et derrière, encore des pois rouges sur du beige, 3 euros sur une broc.
Epices, épices et collegram !
Ah oui, c'est deux bouquets d'hortensias qu'il ma filé mon paternel (outre 25 kilos de patates et une courgette de 5 kilos !)
T'en as marre de la cuisine ? Welcome in the chiottes et sur la collec de BIBELOTS de l'homme... j'ai fait ma BA, j'ai astiqué tous les machins, et du coup, j'ai uriguélèrisé ! La montre du grand père, arrêtée depuis moult, s'est mise à remarcher. Elle tic-tac comme au bon vieux temps. Strange !
De l'autre côté, quand ton auguste postérieur est vissé sur la lunette et que tu penses à l'avenir du monde, tu peux admirer ça.
Autant dire qu'on a des wawas extrêmement rock'n'roll.
Alors là, je deviens intime... c'est sur cette couche que l'homme me cisaille de son regard bleu azur et qu'il me soumet à son mâle pouvoir en me chantant du Thiery Hazard. Je n'entre pas dans les détails, on est très à l'ouest de Tulle.
Il y a ce tableau dans la chambre, que j'aime beaucoup sans savoir vraiment pourquoi.
Et puis la malle aux couettes, et la plante qui s'éclate comme une folle, juste à côté (et puis la ceinture du short bleu qu'on se demande ce qu'elle fait là !)
Dans la chambre d'amis, à côté, il y a cette plante grasse que j'aime bien. Au point de lui parler (je sais, c'est naze)
Et puis la lampe de chevet, genre pot de peinture qui dégouline, à côté du photophore trop bien que quand tu allumes la bougie à l'intérieur, tout vacille et remue, et tu te crois dans la jungle miniature (si tu es particulièrement crédule).
Ca tu vois, c'est dans le couloir au second étage. Et j'ai cadré serré, parce qu'autour ce n'est pas fini du tout du tout du tout, mais du coup ça nous fait travailler l'imaginaire.
Ca c'est le couloir aussi, l'étage en dessous, mon espousé m'a fait une planche portemantée. Derrière y'a la planche à repasser, devant, des patères à galures. Il est trop fort !
Alors point de photo de la saldeub, qui n'a guère avancé, sauf tout dernièrement mais pas encore suffisamment pour qu'elle soit présentable. On n'a plus un rond pour faire de gros travaux, ce sera du bidouillage et puis ce sera très bien. Pour l'instant, la faïence reste en l'état, et le porte brosse à dents de Solange est toujours là !
J'aime cette maison, bien qu'imparfaite. J'aime cet homme aussi, malgré nos imperfections. Ou grâce à... peut-être.