Télépute
Je suis en pleine production couturière et j'écoute la radio ou je regardouille la télé d'un oeil.
Hier, je tombe sur un magnifique concours de langues de putes sur la 1. Quatre gonzesses. L'une se marie et les trois autres sont invitées à la cérémonie, église, repas, teuf, tout le toutim. Chacune son tour, sous le regard scrutateur de la caméra. Elles vont noter la robe, le lieu, l'ambiance, la bouffe. La meilleure gagnera avec son mari un superbe voyage de noces.
Ca flingue à tout va. Les filles sont d'une mesquinerie absolue. Hier, une blonde franchement belle se mariait "romantique".
Très jolie robe drapée - on aurait aimé un peu plus de volume (sortez les meringues).
La fête se déroulait dans une immense grange, chaque table était délicatement décorée de chandeliers blancs, de bouquets de roses et de pétales de fleurs - tu enlèves les fleurs, y'a rien.
Le repas était très raffiné - du tartare de saumon... c'est cru ! Je ne vais pas pouvoir... non mais, du poisson CRU ! Il y a un nerf dans ma viande, au secours ! Ca n'en finit pas ce repas, on s'emmerde.
Je te passe l'ambiance pourrie alors qu'elles dansent comme des frénétiques et se marrent comme des baleines.
Je suppose qu'elles vont se pourrir la tronche l'une après l'autre et que la plus ignoble gagnera le pompon et le voyage...
Je me marrais doucement en les imaginant à notre mariage !!! Pas d'église, pas de meringue, un marié en marinière, un rallye, la salle d'école de Brillac, le groupe de rock familial, le self service, la pièce montée en kouign aman avec les play-mobils ! J'aurais été certaine de gagner !
Suivait une émission où 4 couples, tenanciers de maison d'hôte, séjournaient les uns chez les autres. J'ai déjà vu. Les mecs démontent le lit pour voir s'il n'y aurait pas un mouton oublié dessous, plongent la main jusqu'au coude dans les chiottes pour trouver une trace de tartre, s'embrassent comme du bon pain avec une hyprocrisie effrayante. Ca s'appelle "Bienvenue chez nous", tu parles !
Je n'ai pas eu le courage de regarder jusqu'à la fin.
Le principe est sans doute déclinable à l'infini. Je propose la partouze et, in fine, l'enterrement.