Post animateur, anima triste
Jean-Luc Delarue est mort. C'est triste pour ses proches et ceux qui l'aimaient.
Je ne vais pas dire que je m'en talque un brin, ça renforcerait mon image de Dame Cruella, dont je me talque tout à fait également.
Jean-Luc, je ne l'ai jamais apprécié. Son côté costard The Kooples speedé à la coke m'a tout de suite gavé. Mais bon, y'a peut-être pire.
Et puis y'a mieux.
Chris Esquerre, tu connais ? J'adore ce type. Je viens de l'entendre pendant une heure sur la France Inter. Intelligent et décalé le garçon. Apparemment il a été consultant dans une boite pendant un certain temps, et sentant le suicide le titiller tant il se faisaiche, il est parti. Toc, comme ça.
- "Dis donc, quel courage, un saut dans le vide en quelque sorte !" lui dit l'animateur radio (dont j'ai zappé le nom).
- "Ben non. Les mecs sur le Titanic, quand ils sautaient du bateau, c'est plutôt pour se sauver la mise... aucun courage, ou alors un courage fuyons la mort certaine !" qu'il a répondu mon Chrissounet.
Je ne sais si vous avez vu ses chroniques sur Oléron, et celles sur les journaux que personne ne lit. C'est hilarant.
Et il explique son truc. Tout est tellement formaté, les journalistes emploient toujours tellement le même ton et les même termes (la putain de cellule de crise psychologique par exemple), qu'il suffit de parler "normal" pour sembler totalement décalé.
Qui plus est, il a choisi une play-list de la balle pour son émission Francinterrienne :


Et Fred Chesneau, ah la la, comme il me botte çui-là ! J'aurais quelques siècles de moins, tiens... ah la la !



