La critique est aisée, pas taiseuse
Chouette et re-chouette, la semaine prochaine, Mac déboule et cette même semaine, nous irons au théâtre.
Je vais rarement au théâtre, je ne suis pas certaine d'aimer ça vraiment. Les pièces de boulevard me semblent souvent lourdes et pas toujours drôles, les tragédies m'affligent et m'ennuient, je ne pige que dalle à la post-modernité mise en espace par des gens dont l'intelligence me dépasse.
Mais là, je le sens bien.
"Instants Critiques" ça s'appelle.
La résurrection de deux bateleurs et batailleurs cinéphiles : Jean-Louis Bory et Georges Charensol qui s'étripaient avec talent dans le Masque et la Plume, chaque dimanche soir sur France Inter... il y a quelques dizaines d'années.
Je me souviens avoir écouté avec gourmandise ces deux-là, l'oreille collée au poste, dans mon lit. M'être émerveillée de l'aisance de leur discours, de leur finesse d'analyse, de leur fougue grandiloquente, de leur amour du 7ème art.
J'étais pro-Bory évidemment, même s'il défendait parfois un cinéma qui me restait hermétique. J'ai appris plus tard qu'il avait eu le prix Goncourt en 45 et qu'il avait été résistant pendant la guerre. Drôle de personnage !
Metteur en scène : François Morel. Comédiens : Olivier Saladin et Olivier Broche (ex-Deschiens).
Chouette et re-chouette. J'ai hâte !