Gladiateuse
Boulimie pelliculaire... hier, c'était avec ma fille, au Pâté Wepler de la place de Cliche : "Hunger games".
3 films en 3 jours, trois genres très différents, et finalement, 3 bons moments.
Or donc, les jeux de la faim. Une SF cruelle sur le thème assez rebattu "du pain et des jeux" : distrayons les foules et flattons ses plus bas instincts pour avoir la paix.
Je copie-colle le résumé, ça me fatigue de raconter :
On y découvre l'histoire de Katniss Everdeen, une jeune adolescente de 16 ans, qui vit dans une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s'est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les treize districts qui forment lePanem. Après la rébellion du treizième district, qui sera complètement rasé, le Capitole crée un jeu télévisé appelé Hunger Games, qui consiste à choisir deux enfants entre 12 et 18 ans dans chacun des 12 districts (soit 24 participants) et de les faire se battre à mort dans une arène où il ne peut y avoir qu'un seul gagnant. Lors de la 74e édition, la jeune sœur de Katniss, Primrose, est choisie pour participer aux Hunger Games. Mais Katniss se porte volontaire afin de la sauver.
Vous remarquerez, malins comme vous êtes, que le pays s'appelle Panem, comme dans... panem et circenses !
Lili m'a signalé que c'était un pur pompage de Battle Royale, une nipponerie ultra connue qui est tombée dans mon néant culturel perso. Mais on peut rapprocher l'affaire de "Rollerball", ou même de "Truman show" dans une moindre mesure, sans compter, pourquoi pas, "Spartacus"...
La comédienne qui incarne l'héroïne a la beauté enfantine d'un bébé mouilleur. On note la présence étrange de Lenny Kravitz - joli garçon ma foi, celle du père de Jack Bauer - Sutherland senior, et l'interprétation décalée de Woody Harrelson en coach alcoolo.
Ce type est étonnant, chaque fois que je vois son étrange bobine, il me semble évident qu'il est le chaînon manquant entre Vincent Gallo et Matthew Mac Conaughy...
Comme vous le constatez, je n'ai pas grand chose de profond à dire du film, sans doute parce que ce n'est pas un film à creuser. C'est un film de distraction amerloque, très bien gaulé, ma foi.
J'ai envie de voir "Young Adult". Mais je vais friser l'overdose !