Germaine et Julie

Publié le par CHOU

Soirée avec ma cousine Germaine, comme une fois tous les trois mois.

J'aime Germaine. Elle est toute petite et frêle, et quand je la prends dans mes bras, j'ai peur de la casser.

On dit qu'on ne choisit pas sa famille, c'est vrai. Et peut-être ne l'aurais-je pas choisie si le choix m'avait été donné.
Trop sage, trop dans les rails, trop machin et pas assez truc...

Quelle connerie. Cette fille est d'une telle bonté, d'une telle véritable et pure générosité... je ne vais pas vous ériger un monument Germainique. 

Brèfle, on est sorties entre filles, entre cousines, entre nous.
On s'est fait une toile :

"2 days un New York"

J'aime beaucoup Julie Delpy. J'ai aimé 2 days in Paris, l'histoire de la Comtesse Bathory, même Skylab, plus discutable.
Julie Delpy, c'est ma blondasse cinématographique préférée.

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On choisit pas sa famille, mais j'aimerais bien qu'on soit cousines avec Julie. 

Alors, le film, hein, parce qu'on n'est pas là pour que je vous berce de considérations foireuses sur les blondes fréquentables, le cousinage, etc.

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Marion, une photographe française très déjantée, vit à New York avec son nouveau petit ami, un black Obamaphile dénommé Mingus + la fille de Mingus + le fils qu'elle a eu d'un ex + un chat borderline.


Elle prépare une expo importante et viennent la soutenir dans cette épreuve : son père - un vieillard parfaitement indigne et politiquement très incorrect, qui a perdu sa femme récemment ; sa soeur - une psy pour enfant qui navigue entre la nymphomanie et une jalousie féroce envers son aînée ; le jules d'icelle, un gogolito dont l'activité favorite est de fumer des oinjs.


Il s'agit d'observer le choc culturel provoqué par une bande de franchouillards allumés immergée dans une Amérique un rien coincebarre.

Grosse rigolade, très partagée par une salle pleine à craquer. Cette fille a certainement perdu une roue, elle roule sur la jante, et c'est jouissif.

J'ai lu ce matin la critique exécrable de Libé, qui affirme en bref que ce film est une honte pour la France. "On passe une heure et demi à se cacher le visage en espérant que les américains ne verront jamais un truc pareil". Un petit problème de transit difficile, le journaliste ?

Et puis sur la fin, quelques instants de pure tendresse en hommage à sa mère disparue, à qui est dédié le film. Elle dit avoir partagé avec elle, sur son lit de mort, un moment d'une triste beauté. Sa mère avait le regard très pur d'une petite fille qui ne sait pas ce qui lui arrive.

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Publié dans Mauvais Movie

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M
<br /> J'en ai ouï dire du bien à la TSF....<br />
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C
<br /> <br /> Il faut se fier aux ondes...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> que craint Libé ? que les amerlocs s'imaginent que tous les français sont à l'image de ceux du film ? est ce que les français pensent que tous les américains ressemblent à Terminator, ou Tom<br /> Cruise dans ses films ? sans doute ...<br />
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C
<br /> <br /> Il est vrai que le trait est chargé, mais bon, j'ai ri (Lewis) !<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> La critique d'Abus de Ciné est excellente.<br />
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C
<br /> <br /> ???<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> @ S. : elle écrit !<br />
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C
<br /> <br /> Un peu n'importe nawak...<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> C'est tellement beau la façon dont tu écris : "sa mére avait le regard....", ça le foutre amer et tout le reste, ce sens si affûté, si précieux de la formule.<br /> <br /> <br /> Je me demande vraiment pourquoi tu n'écris pas.<br />
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C
<br /> <br /> Le foutre amer, c'est moi, mais le regard... c'est de ma cousine Julie, j'ai juste relaté !<br /> <br /> <br /> <br />