De retour chez les martyrs
J'ai décidé de reprendre les choses en main. J'ai négligé mon corps cet hiver, il est pâle et mou et déliquescent (je sais, ça donne tout de suite envie !).
Je re-fréquente donc assidûment la salle de gym de la rue des Martyrs des Abdo-Fessiers, où officie une espèce de machin dictatorial (de signe Verseau, tiens donc) gaulée comme une princesse malgré son âge avancé, 47 ans.
C'est assez décourageant de se secouer la couenne en la regardant manoeuvrer. Elle a une paire de fesses d'anthologie. Pas de seins notables, non, un 85 B à vue de nez. Pour les amateurs de callipyges mafflues, ou de Sarah Palin, c'est la loose. Pour ceux qui aiment les lianes toniques à longues jambes surmontées de deux petites pommes arrogantes, c'est juste le nirvana.
Cet automne, Mac m'a accompagnée pour une vente de chapeaux au club des MdAB, et j'ai cru le perdre. Les yeux équarquillés, la bave coulant sur le menton, il restait là, prostré mais extatique, ne perdant pas une miette de cette merveille de la nature. J'ai du sortir l'aisselle, à l'ancienne, pour qu'il revienne à lui.
Ma platitude ne pourra jamais rivaliser, mais je m'accroche, la plage arrive.
Je suis arrivée au cours ce matin perclue des courbatures de lundi. On a repassé une deuxième couche, l'effet cuisse cool. J'espère que je pourrai me lever demain...