Da gousket
Après les fils et filles de comédiens, les dynasties, les tribus qui se passent les relais de génération en génération, je ne donnerai pas d'exemples, ils sont trop nombreux, voici la même, mais en littérature policière.
Let me introduire :
Jesse Kellerman, fils de Jonathan et Faye, tous deux polardeux célèbres.
Je viens d'achever ses "Visages" en succombant à l'un des plaisirs que je m'octroie environ une fois tous les trois mois : ne pas bouger de mon plume, un dimanche matin, fenêtre ouverte pour entendre le vent dans les bambous, avec un livre que je lis jusqu'au bout. Ne pas se lever avant d'avoir fini. Se munir pour ce faire d'un bouquin qu'on a envie de dévorer d'un coup et d'une bouteille de flotte pour l'hydratation.
Moins brillant que "Seul le silence" de RJ Ellory, moins glauque aussi, mais parfaitement adapté aux dimanches horizontaux. Des cadavres dans les placards d'une grande famille bourgeoise américaine, des incursions dans les milieux faisandés de l'art contemporain, des personnages denses, un héros complexe et pusillanime parfois, des femmes qui, finalement, mènent la danse, et surtout, une intrigue parfaitement maîtrisée que l'on suit jusqu'au bout sans que l'attention faiblisse.
Il est très bien, le fils à son papa. Très bien.
Je suppose qu'Hollywood va sauter sur l'occase et nous pondre un film de tâcheron, avec Pattinson en héros, Kelly Reilly dans le rôle de la fille de l'Irlandais et Catherine Keener dans celui de la galeriste aux dents longues.