C'est con...
Mon pote Jules m'a offert un Lumix pour mes 50 ans ou 51, je ne sais plus. Depuis, j'aime faire des photos.
Pas des belles, comme mon espousé (allez voir sa nouvelle bannière!), ou Maître Devil (allez voir ses effets Orton !). Des intantanés, plutôt.
Ce matin, j'ai raté 2 photos top toupet* !
Rue des Martyrs de mes abdo-fessiers, un vieux Monsieur très chic, costumé de noir et cravaté de gris, reluque la devanture richement achalandée d'un boucher de style "Maison de confiance fondée en 1882". Il tient par la laisse un clébard de race canine, mais indéterminée. Un mix étonnant de boxer nain et de caniche ta mère. Un corniaud parisien d'une laideur sympathique (pour les parisiens uniquement).
Boxiche est dressé fièrement sur ses petites pattes arrières noueuses, les avant appuyées sur la vitrine, et il mate la bidoche, pire que le Ribéry mate la Zahia !
Ses yeux globuleux sont exhorbités et un long filet de bave coule de sa gueule béante.
Dans la vitrine, les bavettes et les andouillettes s'inquiètent.
C'est con, j'avais pas mon Lumix.
En rentrant à Courbi s/Sarko, je chemine dans la rue qui m'amène de la gare à ma turne. Belle maison, belle maison, immeuble bourge, hôtel particulier, belle maison, immeuble bourge...
Je croise le pick up d'un paysagiste, garé devant une belle maison et un immeuble bourge, pour vous situer.
Dans le pick up, un amoncellement de rouleaux de gazon impressionnant.
On aurait dit des rouleaux de moquette verte.
- C'est de la vraie ? demandai-je au jeune jardinier (très bien roulé aussi de sa personne, faut le signaler)
- Bien sûr ! Vous pouvez toucher !
Je lui colle illico une main au fesses. Je passe ma main sur l'herbe verte... et oui, c'est de l'herbe verte !
C'est con, j'avais pas mon Lumix.
J'aurais appelé ça "rouleaux de printemps". On nem ou on nem pas.
Ah punaise, que je suis drôle !
* Oui, pourquoi toujours "top moumoutte", merde !