AVANT - APRES
AVANT – jeudi
Aujourd’hui est un grand jour. Bien entendu, l’arrivé de Mac n’y est pas pour que dalle, bien au contraire. J’ai le palpitant en overdrive et du mou dans la rotule, rien que de très normal quand on s’apprête à accueillir le céleste champion du Saute-Biniou sans élastique (sport peu pratiqué car réservé à l’élite), le crouestilover à l’œil de breizh, l'équarisseur du Creusot, le fantasme incandescent du Ponant.
J’ai mis du champagne à rafraîchir chez Karl Marx (mon frigo) et préparé une play list langoureuse pour notre soirée romantique : Mötley Crüe, Metallica, Scorpions, Red Hot Chili Peppers… le phare breton du boudoir a des goûts éclectiques mais très sûrs.
Mais là n’est pas uniquement la raison qui me pousse à considérer ce jeudi ensoleillé comme un jour de gloire.
Ce matin, dans mes mails, un petit mot de La Peste.
Dans le langage fleuri qui la caractérise, elle me signale qu’elle trouve mon blog top moumoute. Comme je fréquente beaucoup le sien, sans oser y laisser un mot (elle m’impressionne, comme l’Emmerdeuse dans un autre style), je suis toute fiérote et frétillante.
J’espère que mes chevilles auront dégonflé ce soir, c’est pas très esthétique ! D’autant que mon pyjama préféré, celui en polyvynil de synthèse doublé pilou avec des scènes de chasse au dahu brodées dessus n’est pas pattes d’eph.
APRES – dimanche
Plus rien, d’un coup ! Un gros vide. Tiens, je vais aller lire ce que raconte La Peste...