Mémère s'aère

Publié le par PRISE DE CHOU

Ouh la la, qu’est-ce que je sors ! Depuis que j’ai des yeux de batraciens, plus rien ne me retient.

Jeudi soir, Cassis à l’OPA Bastille.

Bluffée, que je suis. Elle assure la demoiselle, c’est bon, c’est pro, c’est drôle.

Y’avait du beau linge dans la salle. Toute la bande des Black Pampers, même Mathilde était revenue, même Audrey dis donc, qui avait enterré la hache de guerre. Bon tout le monde sauf Morue, qui se la jouait revival et passait la semaine dans la Creuse (ça doit swinguer sec à Guéret). Y’avait Philémon aussi, émoustillé par toutes ces jouvencelles survoltées.

Mais bon, je vous raconte ça et vous n’en avez rien à battre, vu que vous ne connaissez personne. Tu parles d’un name dropping à 3 balles… Si encore je vous disais que j’ai croisé Begbeider dans les wawas en train de se faire une ligne, ou Michel Sardouille roulant une pelle à Christine Boutin, là ce serait de l’info, de l’exclu, du velu.

Une anecdote tout de même. L’OPA est un endroit vaguement louche. Alors que j’étais dans le fumoir en train d’un griller une, un jeune homme d’une trentaine d’année s’avance vers moi et me demande mon nom, que je lui donne sans barguigner, ça coûte pas cher et si ça peut faire plaisir…

Il commence à me faire un rentre dedans éhonté, ce qui ne manque pas de m’étonner, mais bon, il est peut-être gérontophile, tous les égouts sont dans la nature. Au bout d’un moment (30 secondes environ), je lui signale aimablement que 1- je pourrais être sa mère, 2 – je suis venue pour le concert, 3 – il devrait descendre à l'étage inférieur, où il trouvera une myriade de jeunes filles plus susceptibles de s’intéresser à son cas.

Il me rétorque 1 – il aime bien les femmes « d’expérience » (et l’expérience de mon genou dans ses joyeuses, il veut tenter aussi ?), 2 – ah ? Quel concert ?, 3 – tant mieux s’il y a de la meuf, il est là pour faire des rencontres et conclure asap. Parce que quand même, ajoute-t-il finement, on est dans une boite à partouze, non ?

En effet, l’OPA se transforme en dernière partie de soirée en lieu d’aisance pour gaudriole à plusieurs, mais pas avant minuit, à l’heure où les carrosses se citrouillent.

Je ne sais pas si le garçon a eu la patience d’attendre, il semblait avoir la grosse envie. Et s’il a tenté d’aborder les filles avec un délicat « On baise ? » il a dû se prendre quelques vents force 7.

Je donne l’adresse pour les libidineux : 9 rue Biscornet.

 

Vendredi soir : Ged Marlon au Petit Théâtre Montparnasse.

Trois T dans Télérama, le Canard Enchaîné tout miel… je me dis que ça doit pas être piqué des vers.

C’est mieux encore. Loufoque, élégant, décalé, irrésistible, sobre, raffiné, hilarant ! Le sublime Etrangleur de Boston, qui m’accompagnait, a adoré aussi.

Et puis cette fois, je peux faire du name dropping. Zabou Breitman était dans la salle, juste devant moi. Quoi tout le monde s’en tape ? Quoi, qui s’est Zabou Machin ? Pfff…

Enfin, avec tout ça, je vais me taper un dimanche de daube, à vendre des fringues rue Mouffetard. J'ai bien besoin d'un bon coup d'adrénaline, moi. Allez, c'est parti. PANAMA !


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A
Merci pour le compliment. En effet, je ne pense que tu sois arrivé au stade de devoir payer. Quant à Alice, tu as tout à fait raison... Mais je pense qu'elle commencerait par moi... ;-)
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P
Voyons, voyons, Dent de Lait ! Tu es indiscutablement un fort joli garçon, mais je n'en suis pas encore à payer pour ce genre de choses... et puis je crois qu'Alice, qui ne me porte déjà pas dans son coeur, serait si furieuse qu'elle me dépècerait vivante ! ;-)
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A
Tout de suite...^^ Pourquoi? Tu te proposes...?^^
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P
Art - Tu finiras gigolo, mon petit ! ;-)
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A
En fait, à la base, je ne suis pas mauvais en général (sans prétention...). Au fil des années, j'ai remarqué que j'attirais plus les femmes mûres... De mon côté, je trouve qu'elles ont beaucoup de charme grâce à leur âge. Donc la suite est logique... ;-)
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