Mauvais Movie - Une vieille maîtresse
Mais qu’est-ce donc que ça raconte, ce navet ?
J’ai pris l’affaire en cours, mais je crois que j’ai pigé quand même.
D’ailleurs, le mec pâle comme un bidet avec une bouche en revers de vase de nuit expliquait tout à Claude Sarraute. Elle était bizarrement vachée sur un canapé, Cloclo, comme si elle avait oublié d’enlever Ruquier avant de s’asseoir.
Alors, Revers veut marrida la petite-fille de Cloclo, un genre Danacol anémié. Seulement, il est de notoriété pubique qu’il s’envoie en l’air depuis des lustres avec une brune braisée qui a une drôle de trombine et de réputation. A part ça, on voit ses roberts à de nombreuses occasions, et je ne sais pas si c’est nature ou découverte chirurgicale, mais ça vaut le déplacement.
J’ai coulé un œil dans mon propre Tshirt, par simple curiosité. Non, j’ai pas les mêmes à la maison.
Bref, ça baise dans tous les sens. Y’a même une position que je n’ai jamais pensé à essayer, dans le lot. Faudrait que je fasse un crobar, mais pas possible. Alors disons que Revers et Robert sont tête-bêche et imbriqués l’un dans l’autre. Ca peut être rigolo, même si les mouvements sont considérablement réduits et si Robert a l’un des panards de Revers dans les trous de nez. A éviter avec un garçon qui garde ses fumantes de la veille en pleine action.
Autrement, il y a beaucoup de silences pensifs. Robert raconte bien des trucs mais on entrave que dalle, vu qu’elle a un accent zarbi et qu’elle cause à 0 dB.
Revers finit par épouser Danacol, qui ne doit pas connaître le coup de la fumante dans les narines, parce qu’il se retape Robert, à la fin.
Cloclo clamse, et Ruquier, on l’a toujours pas vu.
Voilà.
J’ai regagné mon plumard en baillant, et, me grattant négligemment la fesse gauche, j’ai pensé que c’était le premier film de Breillat que je voyais, et peut-être bien le dernier. Une pierre deux coups, en quelque sorte.
J’ai bien dormi.