Raoul, le retour du fils de la vengeance
J’ai eu quelques commentaires acerbes, en courrier « privé », me reprochant d’être une sorte de harpie sanguinaire et castratrice, se moquant de pauvres mâles sans défense.
Hou la vilaine !
En fait, je suis bien pire que ça. Je n’ai pas de cœur. Je chasse le Raoul comme on traque la pellicule sur le revers de veston, le point noir sur le pif, la couille dans le potage.
Je rêve de trouver un jour le roi des Raoul. Raoul 1er !
Telle est ma quête, mon Saint Graal, mon Amérique à moi, et même s’il est trop bien pour moi, comme dit son cousin Robert…
Entretemps, et entre nous, avouons-le, il m’est arrivé à moi aussi d’aller faire un tour sur l’autoroute, où quelques unes de mes congénères jouent péniblement à la Barbie au milieu des voies. Juste retour des choses, bien fait et pan sur le bec !
On est toujours le Raoul de quelqu’un !
Je raconterai quelques uns de ces épisodes, histoire de redorer mon blason, de m’humaniser et de faire croire que je suis une gentille fille, dans le fond. J’avalerai la crotte de pigeon jusqu’Attali.

Pfff… Qu’est-ce qui faut pas faire !